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Dicographie.

‘’Yes I am’’

Ce titre, selon le compositeur, est né de son existence et celle de la musique sénégalaise. «J’existe avec mes défauts et mes qualités au même titre que la musique sénégalais existe malgré sa mauvaise direction », a-t-il dit. Sur cette même dynamique, il somme les journalistes d’éviter de tendre les micros aux gens qui s’autoproclament professionnels de la musique.

Dans le même tempo, l’artiste affirme que la musique sénégalaise est dénaturée. Etant donné qu’elle n’est pas, selon ses propos, encore passée par «l’autoroute musicale» sauf le rap qui serait sur la voie. Dans ce même album, le célèbre musicien arrangeur a rendu hommage à Roberto Ciotti. «Ce bluesman italien de renommée internationale avait le dessein d’étendre le blues à des sonorités africaines et avait choisi la destination sénégalaise», soutient-il.

A en croire l’initiateur de l’ ‘’AFRO BLUES’’, le Sénégal offrait toutes les potentialités humaines et culturelles grâce au concours de son excellence M. Arturo pour lui faciliter la transition. En plus de ces deux (2) titres, il y a ‘’Touba Tout haut’’, ‘’Garabu yoff’’, ‘’M. Le maire’’, ‘’Samba Pati’’, ‘’Sultan of swing’’, ‘’Baadolo’’, ‘’Infanticide’’, ‘’No more blues Waaccma’’

« VISION »


« Vision » est une rupture avec ses anciens produits. Il est difficile de classer les 11 chansons où l’on retrouve les sonorités jazz, blues et un peu salsa. C’est sa nouvelle « vision » pour faire la musique, confie l’artiste.

Les anciennes compositions du salséro Vieux Mac Faye déparent avec les chansons de son nouvel album, « Vision » (11 titres) qui sera mis sur le marché le 26 avril prochain. En réalité, l’appellation énonce ce virage que l’artiste a abordé et sans lequel, soutient-il, il serait illusoire d’exporter la musique sénégalaise.

Les sonorités folk, rock, jazz ressortent de la composition « Ayul » qui veut dire que ce n’est pas interdit. Donc, il s’est permis d’user de plusieurs genres musicaux pour un titre. « Dans cette composition, j’ai voulu faire entendre la guitare. La percussion n’est ni avant ni en arrière. C’est une composition qui a les connotations jazz, blues. Je l’ai atténuée pour que les Sénégalais puissent la comprendre », explique l’artiste.

En écoutant cette composition, on n’arrive pas savoir si elle porte la marque de Vieux Mac. Seuls les instruments ont véhiculé le message, rapprochant plus « Ayul » du jazz. La 2e composition entre dans le même sillage de rupture. On y trouve une variété d’influences qui est aujourd’hui l’une des caractéristiques majeures de la création de ce salséro. « Je veux jouer la musique sénégalaise à ma manière. Nous pouvons exporter notre musique comme celles des autres pays, mais il nous faut changer de méthode. Notre « mbalax » est une musique à trois temps. On ne peut pas l’imposer à l’extérieur si on ne change pas la façon de jouer », argumente l’artiste qui fait savoir que cet album produit par Fac-Man, une maison de production basée en Espagne, cible à 75% le public étranger.

La composition est interprétée en français, en anglais, en wolof et fait l’éloge de l’éducation de l’enfant. L’artiste rend hommage dans le titre « Kaw », à son oncle disparu il y a dix ans qui l’a fortement marqué par ses comportements. Par ailleurs, il chante le retour de la paix en Casamance, en empruntant les sonorités de ces régions. « J’ai chanté de façon subtile la paix sans la nommer », dit-il. L’album « Vision », c’est la mise en valeur de la diversité des sonorités du Sénégal. Car, on y trouve des mélodies diola, hal pular, mandingue, bambaras. « La musique sénégalaise, ce n’est pas seulement les mélodies wolof. J’ai voulu diversifier en employant les sonorités pular, mandingue, diolas et autres. C’est tout cela qui constitue la diversité de la musique sénégalaise », souligne-t-il. Contre l’usage des nouvelles technologies pour « fabriquer » des artistes, Vieux Mac soutient : « les Ntic ont rendu un grand service à l’homme. Avec ces prouesses, on fait des artistes qui gagnent des disques d’or. C’est regrettable. Seul le live peut résister à cela. Je suis pour la musique naturelle ».’

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